Spécialisée en diététique comportementale et en psycho-nutrition, je vous accompagne dans la gestion et la guérison de vos Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) : l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie boulimique, les troubles sélectifs de l’alimentation (ARFID) et troubles alimentaires atypiques, compulsions alimentaires… Je vous aide à dire adieu aux restrictions, aux compulsions et aux crises et retrouver une alimentation sereine en accord avec vos besoins, qui prenne soin de votre santé mentale et physique.
Je t’aide à faire la paix avec ton alimentation !
Et à sortir de ce cercle vicieux pour enfin dire adieu aux compulsions et aux restrictions.
Prises en charge des troubles du comportement alimentaire
Anorxie mentale
Boulimie
Hyperphagie boulimique
Troubles sélectifs de l'alimentation
En savoir plus sur les trouble sélectifs de l’alimentation
Compulsions alimentaires
Que contient la consultation ?
[en cours de rédaction]
Les différentes prises en charge (TCA)
Anorexie mentale
La prise en charge diététique va donc s’axer sur différents points, et l’ordre est important. Il s’agit d’abord de traiter le trouble alimentaire avant d’entamer une renutrition :
- Nous cherchons les facteurs prédictifs, les facteurs de risques, les causes de cette anorexie mentale. Il est aussi important de chercher le type (anorexie mentale restrictive ou anorexie mentale boulimique avec purge) pour axer le travail, en étant attentif aux signes cliniques. Nous travaillons ensemble sur la compréhension de ce trouble, le repérage des situations déclenchantes.
- Nous travaillons sur différents points en consultation ; les dysrégulations émotionnelles, l’image et la perception de soi, la conscience corporelle (retrouver ses sensations de faim et de satiété), le rapport à l’alimentation et les restrictions cognitives, via différents exercices, questionnaires et thérapies.
- Nous veillons à prendre en charge les conséquences somatiques : les troubles digestifs associés suite à la restriction alimentaire prolongée, l’appauvrissement du microbiote intestinal et la perte de masse musculaire qui rendent la digestion difficile. Également, les carences micronutritionnelles et les troubles métaboliques : il s’agit de surveiller l’ionogramme sanguin et urinaire pour les carences en sodium, potassium, magnésium, vitamines, les risques cardiaques et urinaires…
- Nous entamerons, petit à petit, et en parallèle de l’amélioration du comportement alimentaire, une renutrition. Il est essentiel d’y aller par étape afin de ne pas risquer un Syndrome de Renutrition Inapproprié (SRI), ainsi que pour gérer la peur face à cette reprise de poids. Il s’agit d’introduire, étape par étape, des aliments suivant une « hiérarchie des peurs » établie entre le/la patient(e) et moi-même : commencer par réintroduire les aliments qui font le moins peur en premier, etc. Une réelle éducation nutritionnelle et une déculpabilisation alimentaire doit être mise en place.
Boulimie
Hyperphagie boulimie
L’hyperphagie boulimique se définit comme :
Survenue récurrente de crise de boulimie, répondant aux deux caractéristiques suivantes :
- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex., moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des personnes absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
- Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise de boulimie (p. ex., sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange)
Les crises de boulimie sont associées à trois des caractéristiques suivantes (ou plus) :
- Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
- Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
- Manger de grandes quantités de nourritures en l’absence d’une sensation physique de faim.
- Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
- Se sentir dégouté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
La première étape de prise en charge va donc consister à identifier et préciser la manifestation du trouble chez le/la patient(e) : combien de crises par semaine ou par jour, la durée et le temps d’ingestion d’aliments, identifier les situations propices aux crises et les aliments de prédiction, grâce à différentes échelles et exercices. Nous travaillons également sur les manifestations psychiques et physiques reliées à ces crises ; documenter, analyser et trouver les fonctions de ces crises (est-ce pour combler un manque, un stress, une déception, un traumatisme…), évaluer ses ressentis sur les repas, restaurer les sensations corporelles de faim et de satiété. Nous travaillerons, en parallèle de cela, sur les symptômes digestifs et la restauration d’un équilibre alimentaire progressif en cassant les restrictions cognitives liées à l’alimentation.
En parallèle des consultation diététiques, il est essentiel d’avoir un suivi avec un médecin psychiatre pour régler les causes sous-jacentes des TCA (dépression, traumatisme…)
Troubles sélectifs de l’alimentation (ARFID)
Il s’agit d’un trouble de l’ingestion alimentaire qui peut apparaître chez l’enfant, l’adolescent et même perdurer à l’âge adulte. Chez l’enfant, de 2 à 5-6 ans, c’est un comportement tout à fait normal ; il rejette les nouveaux aliments, notamment les fruits et les légumes. L’hyperséléctivité à cet âge doit être gérée par l’exposition répétée aux aliments, sous différentes formes et textures, tout en douceur et sans le brusquer. C’est bien souvent un comportement qui s’estompera avec le temps, avec de bonnes habitudes alimentaires et le développement des papilles gustatives. Néanmoins, si ce comportement persiste dans le temps à l’âge adulte, ou est d’une sévérité telle que l’enfant est en état de dénutrition ou de maigreur intense, n’arrive pas à avaler, il est important de consulter :
- D’une part, le travail est pluridisciplinaire et sera fait avec un suivi diététique, un suivi avec un(e) orthophoniste et psychologue, pour rechercher un éventuel trouble de l’oralité alimentaire (donc une cause physiologique qui l’empêche d’avaler les aliments), ou un trouble d’ordre psychiatrique ou psychique ;
- A l’âge adolescent ou adulte, la prise en charge du trouble repose essentiellement sur la compréhension de celui-ci et l’étude des facteurs déclenchants ; nous retraçons en consultation l’histoire du comportement alimentaire à l’âge enfant ainsi que le contexte de prise des repas. Il s’agit d’identifier la liste d’aliments supprimés et non consommés, ainsi que la cause ; peur de vomir, de s’étouffer, hypersensibilité physique, mauvaise digestion, intolérance alimentaire non décelée, traumatisme lié à l’enfance vis-à-vis de ces aliments, contexte familial difficile lors de la prise de cet aliment (privations, punitions reliées à l’alimentation…) ? Il s’agit ainsi de poser des mots sur ses peurs et traiter la cause ; qu’est-ce que je ressens quand je mange, et pourquoi ?
- Le principe de l’exposition répétée aux aliments est une des étapes ; plus on est confronté à l’objet de sa phobie, plus on la tolère petit à petit. Il s’agit néanmoins d’établir, avec le/la patient(e), une hiérarchie des peurs, et de commencer par introduire les aliments qui effraient le moins sous différentes formes et textures.
Compulsions alimentaires
Diététicienne Nutritionniste diplômée d’État
- Spécialiste de l’accompagnement et la gestion des Troubles du Comportement Alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie…)
- Spécialisée dans la prise en charge nutritionnelle et micronutritionnelle de l’Endométriose, du SOPK et du syndrome prémenstruel
- Formée à la prise en charge des pathologies digestives et troubles digestifs
- Educatrice Thérapeutique dans les maladies chroniques.
Sur rendez-vous via Doctolib
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